Créer un climat émotionnel propice au dépassement
« On ne fera jamais une bonne publicité en mettant en avant des caractéristiques techniques, des Go, des RAM, des tableaux, des comparatifs… Il faut transmettre une émotion. »
Steve Jobs
Un leader est un être humain, et à ce titre est sujet à émotions. L’équipe de ce dernier est également émettrice et réceptrice d’émotions. Voilà donc deux raisons de penser que les émotions sont parties prenantes dans l’écologie du management et des composantes du leadership.
Peu importe ce qu’un dirigeant peut exprimer verbalement, ses équipes ne s’engageront pas si son langage émotionnel le trahit et exprime le contraire. Ainsi le meilleur moyen de gagner en crédibilité est de reconnaître ses limites et intégrer les émotions associées. Les assumer ouvertement lui permettra de les dépasser pour rallier ses troupes…
Prenons un exemple dans le sport, en 1998, Didier Deschamps, capitaine de l’équipe de France de football, s’exprimait à propos de son « patron », Aymé Jacquet :
« Il y a toujours eu entre nous deux une relation privilégiée, une grande complicité… D’une manière générale il a toujours été à l’écoute de ses joueurs ».
Deschamps n’évoque ni le professionnalisme, ni les compétences techniques du sélectionneur. Il évoque avant tout des caractéristiques liées au champ émotionnel…
Le langage émotionnel permet donc de s’adresser à l’être humain et au cœur de ce dernier. Les grands discours, les grandes explications sont inutiles…